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« Je ne l'ai jamais vu aussi heureux ! »
Apparait à l'image le visage d'une jeune femme aux joues roses, joyeux. Elle porte un verre à la main.
« Hey ducon ! Félicitations !! Elle est pas belle la vie !! »
Trois jeunes gens un peu éméchés.
En séquences successives, des gens tour à tour souriant, hilares, éplorés, plus ou moins ivres, mettent à profit une dizaine de secondes de temps de caméra.
« Il a intérêt à être cool ton mariage ! Je t'adore ! »
« Ta femme est une perle rare mon pote, fous pas tout en l'air comme d'habitude !! »
« Toi, mon vieux, t'as de la chance ! »
« Tu es si beau mon tout petit, si beau, bonne vie à toi ! »
Jérôme Payse est assis dans un large fauteuil charleston en cuir chocolat, télécommande en main. Ses coudes reposent sur ses cuisses, il est penché en avant, attentif. Autour de lui, l'obscurité est totale. Seul le téléviseur éclaire son visage à l'expression intense. Des larmes mouillent ses joues, traçant des sillons jusqu'aux commissures de ses lèvres. Sa lèvre inférieure tremble, son menton est luisant de salive et goutte sur le jabot de sa chemise. Il sanglote.
Un garçon, tout en blanc, traverse le grand jardin de la Bastide en hurlant. Deux petites filles, en jupons, des fleurs de lys au poignet le poursuivent. Eclats de rire cristallins.
Malgré la musique saturée, résolument moderne, aux basses frénétiques, un couple âgé danse lentement, à pas mesurés, l'un contre l'autre, embrassés.
Des groupes d'une dizaine de personnes se sont formés, piochant dans les petits fours en échangeant parfois des anecdotes sur le jeune couple, le plus souvent parlant d'autre chose, baignant dans une satiété ravie.
Sous une pergola d'où pendent des fleurs blanches, posée dans un fourreau de satin blanc, les jambes croisées sur un divan de velours, la jeune mariée sourit, écoutant un parterre de cygnes, aigrettes et colombes qui roucoulent, ululent, pépient et gloussent.
Le soleil est de la partie. Sa lumière inonde la scène, se réfléchit sur la façade orangée de la Bastide. La demeure est immense, régulière, et surplombe un gazon plat, verdoyant. Sa taille est telle que jusqu'à 13h, durant la première moitié de la course du soleil, le jardin est presque entièrement dans son ombre. A cette heure, l'astre est juste au dessus des convives, il semble concentrer ses rayons sur les larges escaliers menant à la vaste porte en chêne brut et les rangées de volets clos.
Le téléviseur montre l'image arrêtée de la jeune mariée en robe blanche, se retournant, surprise, les traits irradiant un bonheur total, d'une naïveté parfaite, ignorant tout du déplaisir.
Jérôme, le visage apaisé, la respiration ample, relit la lettre qu'il vient d'écrire. A la faible lueur, ses pupilles sont dilatées, deux disques d'un noir vibrant.
Ses doigts sont légèrement agités de tremblements. Il la passe autour de son cou, ouvre les volets en poussant avec tout son corps. Ce geste anodin semble lui demander une force extraordinaire. La lumière jaillit dans la pièce. La feuille blanche, happée par le vent, s'envole. Jérôme ferme les yeux pour garder à l'esprit l'image parfaite et arrêtée qui tapisse son esprit. Il se laisse aller vers l'avant, un immense sourire barrant son visage, extatique. Son rire s'échappe au moment où la corde serre brusquement, lui brisant net la nuque.
Ma Joie, ma Vie, [Quand tu liras cette lettre...] Je te demande pardon. Je t'aime tant. Je t'aime infiniment, plus que n'importe qui a pu aimer, je sens cet amour dans ma chair comme une brûlure. [Je sais que...] je n'aurais pas réussi à te rendre heureuse. J'ai cette voix en moi. Je sais que ce moment est le plus beau que je connaitrai jamais. Ce moment de pur bonheur que tu m'as offert, je le rends éternel. Toute la vie après ça, ça ne vaut pas la peine. Ma vie c'est cet instant. Cet instant magnifique… tu es si belle, et tes baisers… Sois heureuse mon ange, pleure un bon coup sur l'erreur que tu as faite en me choisissant, et sois heureuse. Je ne sais pas s'il existe sur cette terre de malheur quelqu'un qui te mérite, mais suis ton cœur, ton bon cœur ma doucette, vers celui qui te rendra heureuse. Je te demande pardon, je te rends tellement mal toute la joie, la beauté que tu m'as offerte. Je t'aime ma douceur, je t'aime.
Apparait à l'image le visage d'une jeune femme aux joues roses, joyeux. Elle porte un verre à la main.
« Hey ducon ! Félicitations !! Elle est pas belle la vie !! »
Trois jeunes gens un peu éméchés.
En séquences successives, des gens tour à tour souriant, hilares, éplorés, plus ou moins ivres, mettent à profit une dizaine de secondes de temps de caméra.
« Il a intérêt à être cool ton mariage ! Je t'adore ! »
« Ta femme est une perle rare mon pote, fous pas tout en l'air comme d'habitude !! »
« Toi, mon vieux, t'as de la chance ! »
« Tu es si beau mon tout petit, si beau, bonne vie à toi ! »
Jérôme Payse est assis dans un large fauteuil charleston en cuir chocolat, télécommande en main. Ses coudes reposent sur ses cuisses, il est penché en avant, attentif. Autour de lui, l'obscurité est totale. Seul le téléviseur éclaire son visage à l'expression intense. Des larmes mouillent ses joues, traçant des sillons jusqu'aux commissures de ses lèvres. Sa lèvre inférieure tremble, son menton est luisant de salive et goutte sur le jabot de sa chemise. Il sanglote.
Un garçon, tout en blanc, traverse le grand jardin de la Bastide en hurlant. Deux petites filles, en jupons, des fleurs de lys au poignet le poursuivent. Eclats de rire cristallins.
Malgré la musique saturée, résolument moderne, aux basses frénétiques, un couple âgé danse lentement, à pas mesurés, l'un contre l'autre, embrassés.
Des groupes d'une dizaine de personnes se sont formés, piochant dans les petits fours en échangeant parfois des anecdotes sur le jeune couple, le plus souvent parlant d'autre chose, baignant dans une satiété ravie.
Sous une pergola d'où pendent des fleurs blanches, posée dans un fourreau de satin blanc, les jambes croisées sur un divan de velours, la jeune mariée sourit, écoutant un parterre de cygnes, aigrettes et colombes qui roucoulent, ululent, pépient et gloussent.
Le soleil est de la partie. Sa lumière inonde la scène, se réfléchit sur la façade orangée de la Bastide. La demeure est immense, régulière, et surplombe un gazon plat, verdoyant. Sa taille est telle que jusqu'à 13h, durant la première moitié de la course du soleil, le jardin est presque entièrement dans son ombre. A cette heure, l'astre est juste au dessus des convives, il semble concentrer ses rayons sur les larges escaliers menant à la vaste porte en chêne brut et les rangées de volets clos.
Le téléviseur montre l'image arrêtée de la jeune mariée en robe blanche, se retournant, surprise, les traits irradiant un bonheur total, d'une naïveté parfaite, ignorant tout du déplaisir.
Jérôme, le visage apaisé, la respiration ample, relit la lettre qu'il vient d'écrire. A la faible lueur, ses pupilles sont dilatées, deux disques d'un noir vibrant.
Ses doigts sont légèrement agités de tremblements. Il la passe autour de son cou, ouvre les volets en poussant avec tout son corps. Ce geste anodin semble lui demander une force extraordinaire. La lumière jaillit dans la pièce. La feuille blanche, happée par le vent, s'envole. Jérôme ferme les yeux pour garder à l'esprit l'image parfaite et arrêtée qui tapisse son esprit. Il se laisse aller vers l'avant, un immense sourire barrant son visage, extatique. Son rire s'échappe au moment où la corde serre brusquement, lui brisant net la nuque.
Ma Joie, ma Vie, [Quand tu liras cette lettre...] Je te demande pardon. Je t'aime tant. Je t'aime infiniment, plus que n'importe qui a pu aimer, je sens cet amour dans ma chair comme une brûlure. [Je sais que...] je n'aurais pas réussi à te rendre heureuse. J'ai cette voix en moi. Je sais que ce moment est le plus beau que je connaitrai jamais. Ce moment de pur bonheur que tu m'as offert, je le rends éternel. Toute la vie après ça, ça ne vaut pas la peine. Ma vie c'est cet instant. Cet instant magnifique… tu es si belle, et tes baisers… Sois heureuse mon ange, pleure un bon coup sur l'erreur que tu as faite en me choisissant, et sois heureuse. Je ne sais pas s'il existe sur cette terre de malheur quelqu'un qui te mérite, mais suis ton cœur, ton bon cœur ma doucette, vers celui qui te rendra heureuse. Je te demande pardon, je te rends tellement mal toute la joie, la beauté que tu m'as offerte. Je t'aime ma douceur, je t'aime.
60 Year Old Retired Teacher's Legs
Ever had that one teacher you couldn't forget in school? Well although Ms. Sally has since retired; she still sports one great set of gams. Her calves are absolutely divine, so stop by and take your time. If you can manage to survive her sexy legs, her friends also entertain you with their gorgeous stems as well....Sign Up and begin to enjoy a Leggy Paradise
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.OurJanuary.
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I was yours;
you, mine.
The river reflected our ultraviolet passion.
I indulged for too long
and was branded
red and warmed -
yet unsatisfied.
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Krisengebiete
Wenn Berge aus Stahl nach Osten rollen,
ins Morgenland, wo Affen tollen.
Aus Menschenschweiß,
für Menschentränen
und Menschenblut,
wo Menschen sehnen.
Von Menschenfleisch
zu Menschenbrand,
zu Menschenstaub im wüsten Sand.
Des Menschen Gier
zu Menschenasche.
Silbern glänzt es in der Tasche.
Literature
...
fine then, just leave me alone
let me rot in this "shithole" existence
you don't like it?
well it's none of your business
try to turn me around
put me on "the right path"?
it won't work
you haven't experienced such wrath
and then experienced the everlasting calm
but you'll never understand
all you know is the bad
all you remember is sad
i'm sorry you felt the need to cut me off
it's a real shame
and you weren't even involved
as if our friendship was a game
well i miss your friendship
you hurt me just as badly
as the one you criticize
still, i would renew our bond, gladly
if you weren't this way or that
stubborn, hard headed
just open you
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© 2010 - 2024 NolegGeisha
Comments9
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Vraiment excellent, bien amené même si un peu prévisible. Je trouve un peu dommage qu'on ait pas de piste qui puisse expliquer le pourquoi du comment mais pour le reste c'est du tout bon, on rentre bien dans la tête du personnage en si peu de lignes.